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Semaine de 4 jours, congés priorité personnelle… la flexibilité du temps de travail gagne du terrain.

 

La crise sanitaire, les évolutions technologiques, les nouvelles attentes des collaborateurs… de nombreux facteurs invitent les entreprises à repenser leur mode d’organisation vers davantage de flexibilité. Ce peut être lié à la gouvernance comme le met en place Logiclever avec son fonctionnement libre et agile. Cela peut également prendre la forme d’un assouplissement du lieu ou de la durée du travail.

Les collaborateurs ont reconsidéré leurs attentes vis-à-vis du monde du travail et privilégient désormais l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Il s’agit du deuxième aspect le plus important du travail après la rémunération[1]. Même si l’équilibre des temps de vie ne se résume pas à la flexibilité de l’environnement de travail, il permet au moins d’y répondre en partie.

Le télétravail ? Oui, mais pas seulement


Le télétravail s’est imposé dans le quotidien de nombreux collaborateurs depuis la crise sanitaire. 62% des emplois en France seraient aujourd’hui au moins partiellement télétravaillables[2]. Ce mode d’organisation constitue un formidable levier pour initier une réflexion générale sur le futur des entreprises et de leur fonctionnement. Mais le télétravail seul ne permet pas de régler les questions essentielles de collaboration, d’importance du lien social, de sentiment d’appartenance à l’entreprise et de capacité d’innovation.

Par ailleurs, même si ce format permet une flexibilité de lieu et, dans une certaine mesure, de temps en supprimant les trajets domicile-bureaux, 22 % seulement des salariés ont télétravaillé en moyenne chaque semaine en 2021[3]. Les cadres représentaient 60 % des télétravailleurs[4]. Cela pose la question du caractère inclusif de ce dispositif.

Vers une flexibilité du temps de travail


La flexibilité du temps de travail se révèle être la plus grande opportunité pour le futur du travail selon les salariés français (39%), avant la flexibilité du lieu de travail (29%)[5]. Cela ouvre un champ des possibles pour les métiers non télétravaillables et des initiatives comme la semaine de 4 jours.  

Le Groupe LDLC – marque de distribution informatique et certifié Great Place To Work® en 2021 - a été pionnier en France en déployant la semaine de quatre jours auprès de tous ses collaborateurs, qu’ils soient en logistique, dans les magasins ou au siège. Ce choix audacieux est issu d’une volonté de s’engager pleinement sur le sujet de la qualité de vie au travail, en offrant une journée supplémentaire de repos par semaine. Un travail de fond a été fait pour repenser l’organisation globale de l’entreprise et anticiper les coûts que cela aurait pu représenter.

En réalité, cette mesure a été un véritable succès pour l’entreprise qui observe aujourd’hui, après un an de mise en place, qu’aucun coût supplémentaire n’a été engagé, que le solde entre les départs et les embauches est négatif et qu’une croissance de 6% par rapport à l’année dernière a été atteinte.

Cela suppose néanmoins une confiance forte et la responsabilisation des équipes. En effet, chacune a été laissée libre de trouver le mode de fonctionnement adéquate pour assurer le maintien de son activité.

La flexibilité, jusqu’à quel point ?


Certaines entreprises se dirigent vers une hyper flexibilité, en testant de nouveaux modes d’organisation. Accenture par exemple teste actuellement le « congés priorité personnelle » qui laisse la possibilité aux collaborateurs ayant plus de cinq ans d’ancienneté de prendre jusqu’à trois mois de congés tout en maintenant 50% de leur rémunération. D’autres comme Plateform.sh ont choisi d’être 100% en remote. Investiguer de nouvelles pratiques de flexibilité permet de fidéliser les salariés et d’offrir des opportunités différenciantes aux candidats.

Mais cela ne peut pas être une décision prise à la légère et doit être en alignement profond avec la culture de l’organisation. Plateform.sh partageait dans une interview l’importance de définir des rituels et des pratiques qui favorisent les interactions. Pour eux c’est également une culture de l’écrit forte qui assure le bon fonctionnement de l’entreprise.

Pour aller plus loin


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[1] Enquête “Great Insights” réalisée en janvier 2022 par Great Place To Work® France auprès d’un échantillon représentatif de 4118 actifs français

[2] Etude réalisée par Boostrs – Livre Blanc Télétravail : un potentiel inexploité ?

[3] Insee, enquête Emploi 2021

[4] Ibid.

[5] Enquête “Great Insights” réalisée en janvier 2022 par Great Place To Work® France auprès d’un échantillon représentatif de 4118 actifs français



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