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Les soft skills façonnent le leadership de demain

Dans une étude récemment réalisée par Great Place To Work® auprès des professionnels de ressources humaines[1], il a été demandé à ces derniers d’identifier les qualités managériales indispensables au leadership de demain. Dans le top 5 des réponses, on retrouve notamment l’intelligence émotionnelle ou la capacité à donner du sens. Le point sur ces soft skills, et leur intérêt pour la performance des entreprises.

 Heckmann & Kautz (2012) [2] distinguent les hard skills, qui font référence à des capacités cognitives (évaluées par des tests de QI, par exemple) des soft skills, qui font appel aux traits de personnalité, sens, motivations, préférences, etc. Ce terme se réfère donc à des qualités plus informelles que techniques ou académiques, parmi lesquelles l'écoute, la pédagogie, l'empathie, l'adaptabilité ou la créativité.

 D’abord reconnues dans les entreprises anglo-saxonnes[3] comme un levier de compétitivité et de performance, elles le sont de plus en plus en France. Selon Forbes, « les soft skills, ou compétences comportementales, suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. Pour être recruté puis être performant au travail, les seules compétences techniques ne suffisent plus. Salariés et managers doivent développer des qualités (…) telles que la créativité ou l’empathie. »[4]

 Ce savoir-être, de plus en plus recherché par les entreprises, notamment pour des postes impliquant du management, est perçu comme un attribut spécifique au leadership « féminin », que 71% des Français considèrent comme différent du leadership « masculin », selon une récente enquête[5] menée par Great Place To Work®. Ce leadership se caractériserait par plus d’« écoute », de « communication » et d’« empathie » - avec, en queue de peloton, la « vision stratégique » et le « pragmatisme ».

Leadership2

 

 

Qualite

 

L’empathie, l’écoute et la communication ne sont pas forcément les qualités qu’on associerait à des postes stratégiques ou de direction. Pourtant, 87% des Français feraient autant confiance à une femme qu’à un homme pour diriger une entreprise. Ce chiffre suggère que les soft skills peuvent être source de performance individuelle et collective. Le leadership émerge au détriment du management hiérarchique, dans un contexte où la recherche de sens au travail se fait de plus en plus centrale, et où les modèles scandinaves sont largement plébiscités pour leur approche horizontale du management.

Les concepts de "For All Leader" (décrit par Michael Bush, CEO de Great Place To Work®), de « thought leader », ou encore de "manager 3D" (Krys Group : leader, pilote, coach) associent au leadership des qualités relationnelles et humaines ayant un impact direct sur l’expérience vécue par les salariés, la productivité, l’agilité, la capacité à innover et le désir de rester dans l’entreprise. Car, comme le rappelle Michael Bush, « les entreprises dans lesquelles les salariés déclarent avoir de très bons leaders ont une croissance de 26% supérieure aux autres en moyenne ».

En savoir plus dans notre dossier "Repenser l'égalité femmes - hommes comme un levier de performance pour les organisations"


[1] Source : enquête Great Place To Work® 2018 auprès d’un panel de 96 professionnels des RH
[2] Source : James J. Heckman, Tim Kautz (2012) ‘’ Hard evidence on soft skills’’
[3] Source : Business Les Echos 
[4] Source : Forbes
[5] Source : enquête Great Place To Work® 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 2866 salariés français 

 



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